Mieux comprendre le ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier à Marseille
L’achat de biens immobiliers fait partie des meilleurs investissements que l’on peut faire actuellement. En fonction des villes, les prix varient et la tendance peut même différer d’un arrondissement à un autre. En ce qui concerne Marseille, cette ville est réputée pour ses prix qui ne cessent d’augmenter dernièrement. Seulement, au fil des années, cette dernière a connu quelques changements. Afin de mieux déterminer la valeur des biens sur place, une étude a été réalisée grâce au baromètre LPI- SeLoger. Le professeur d’économie à l’université Paris Ouest et responsable du baromètre, Michel Mouillart, a apporté quelques explications sur le sujet.
Marseille : Les prix de l’immobilier varient en fonction des arrondissements
2016 est l’année où le prix de l’immobilier à Marseille a le plus augmenté. La croissance a été très importante mais surtout rapide. Elle a donc bouleversé les tendances d’achat et de vente dans le secteur. Jusqu’à aujourd’hui, les prix restent en hausse mais quelques paramètres ont toutefois changé. En effet, on notera que la hausse n’est actuellement que de 1,9%, ce qui est presque la moitié de celle réalisée en 2016.
Une hausse des prix dans certains secteurs
Si la hausse est toujours remarquée, c’est grâce aux arrondissements dont la valeur reste la même. Il s’agit notamment du IIIème dans la partie de Belle de Mai ou Saint Lazare par exemple où la hausse y est estime à plus de 11,8%. Dans le VIème, ce sont les quartiers de Lodi et près du Palais de Justice que les biens immobiliers sont les plus chers. Il en est de même pour le XIVème dans les alentours de Bon secours et de Canet. Pour ces deux derniers arrondissements, la hausse est plus ou moins similaire puisqu’elles sont respectivement de 9,9% et 9,6%.
Les arrondissements devenus moins chers
Le ralentissement dans la hausse des prix de l’immobilier est expliqué par le changement de tarif au sein des 13 arrondissements restants. Parmi les endroits les moins chers, on peut notamment se tourner vers le IIème dans les environs d’Arenc ou Des Grands Carmes avec une baisse de 5,9%. Pour le Vème, le ralentissement est estimé à 7,7% avec pour principaux endroits le Carnas et Saint Pierre. Enfin, il y a le IXème dans la partie de Cabot et de Carpiagne avec une baisse des prix de l’immobilier allant jusqu’à 5,2% de moins. Le prix du m² dans cette partie de la ville est ainsi le moins cher avec un prix de seulement 1 466 euros.
Les ventes ouvertes à la négociation
Hormis la tendance des prix immobiliers qui changent dans certains arrondissements, on remarquera aussi que le ralentissement de la croissance du tarif est dû aux négociations qui sont de plus en plus appréciées. Comme le stipule detective-banque.fr, les possibilités de financement sont de plus en plus nombreuses, c’est pourquoi les acheteurs ont plus de pouvoir d’achat. La négociation est généralement estimée à 1,6% selon la norme nationale. Néanmoins, dans cette partie de la France, elle va jusqu’à 5% par rapport au prix de vente annoncé par le propriétaire au départ, cette dernière concernant surtout les appartements anciens. Même si la marge est plus large qu’avec d’autres biens, il est important que les acheteurs usent de la bonne technique. Pour information, la négociation est la plus fréquente dans le cas d’un bien surévalué, d’un état peu engageant du bien ou encore dans le cas d’une vente de longue date. Cela influe de manière conséquente les prix affichés, même si l’arrondissement est considéré comme étant l’un des plus chers de la ville. C’est pour cette raison que l’achat d’un bien immobilier reste intéressant dans la cité phocéenne.